L’art du monde antique – Fondation Balthus https://www.fondation-balthus.com Histoire de l'art Thu, 19 Oct 2023 14:44:03 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.3 https://www.fondation-balthus.com/wp-content/uploads/2021/04/cropped-LogoMakr-9CLtW8-32x32.png L’art du monde antique – Fondation Balthus https://www.fondation-balthus.com 32 32 Numérisation de l’art du jeu : brouiller les frontières du monde artistique https://www.fondation-balthus.com/numerisation-de-lart-du-jeu-brouiller-les-frontieres-du-monde-artistique/ Thu, 19 Oct 2023 14:44:02 +0000 https://www.fondation-balthus.com/?p=199 Une nouvelle tendance dans la numérisation de l’art se dessine. Un exemple remarquable peut être trouvé dans Gratorama. Ici, des peintures et des sculptures traditionnelles […]

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Une nouvelle tendance dans la numérisation de l’art se dessine. Un exemple remarquable peut être trouvé dans Gratorama. Ici, des peintures et des sculptures traditionnelles liées à la période de l’Égypte ancienne, autrefois conservées dans des cadres ornés et des chambres faiblement éclairées, prennent désormais vie dans la fente du Mystery Museum. 

Dans une fusion captivante de l’intemporel et du contemporain, les musées et les galeries du monde entier se tournent vers une tendance remarquable : l’art du jeu numérique. Ce mouvement d’avant-garde insuffle non seulement une nouvelle vie aux anciennes formes d’expression artistique, mais remet également en question la définition même de l’art à l’ère numérique.

Une balade à travers le pari de l’art : du passé aux pixels

Le lien entre l’art et le jeu a une histoire fascinante, qui remonte aux temps anciens. Les chefs-d’œuvre comme le Caravage, Rembrandt et Cézanne ont souvent représenté des joueurs, leurs visages gravés d’anticipation et de drame. L’art du pari est intégré au tissu de l’expression créative depuis des siècles. 

Aujourd’hui, cette connexion a fait un pas de géant en adoptant la technologie pour tisser un nouveau récit. Les musées et les galeries se tournent vers la numérisation pour assurer la longévité et l’accessibilité de leurs collections. La numérisation de l’art permet non seulement la préservation, mais ouvre également de nouvelles voies d’exploration et d’engagement, faisant découvrir le monde de l’art à un public plus large.

Un aperçu des musées en ligne : où le numérique rencontre l’art

Les musées en ligne ouvrent la voie à cette profonde transformation. La convergence de l’art numérique et des jeux vidéo fait tomber les barrières, donnant aux amateurs d’art la possibilité d’interagir avec les œuvres d’une manière qui était auparavant inimaginable. 

L’un des principaux attraits est le concept de gamification. Les expériences gamifiées au sein des musées permettent aux visiteurs d’explorer les œuvres d’art de manière immersive et interactive. 

Ces jeux peuvent impliquer de résoudre des mystères, de découvrir des détails cachés ou simplement d’explorer l’art de manière ludique. Ces nouvelles approches ont le potentiel d’intéresser un public plus jeune et féru de technologie, favorisant ainsi une appréciation plus profonde de l’art.

Tendances artistiques à l’ère numérique

L’ère numérique a donné naissance à toute une série de tendances artistiques, chacune étant une manifestation de la relation unique entre technologie et créativité. L’art numérique, qui comprend tout, de la modélisation 3D aux expériences de réalité virtuelle, transforme les médiums artistiques traditionnels. Cela remet en question les limites de ce qui est possible dans le monde de l’art. 

Une tendance frappante est l’utilisation de la technologie blockchain pour authentifier et vérifier les œuvres d’art. Cette innovation répond non seulement au problème de la contrefaçon d’œuvres d’art, mais ouvre également de nouvelles possibilités aux artistes et aux collectionneurs. La blockchain permet la création de certificats d’authenticité numériques, préservant ainsi l’intégrité de l’art.

Le jeu dans l’art : un thème intemporel revitalisé

Dans cette renaissance numérique, un thème est apparu au premier plan : l’art du jeu. Des jeux de cartes à la roulette, les casinos et les paris inspirent les artistes depuis des siècles. Le frisson, l’incertitude et le drame psychologique inhérents au jeu ont toujours constitué un sujet captivant. 

L’art du jeu numérique porte désormais cette fascination à un nouveau niveau. Les artistes numériques explorent le monde riche et dramatique du jeu, capturant l’essence du risque et de la récompense de manière vivante et dynamique. L’intersection de l’art et des technologies de jeu a produit des pièces saisissantes qui sont non seulement visuellement époustouflantes, mais aussi chargées d’émotion.

Un paysage artistique en évolution

L’évolution de l’art est intrinsèquement liée au monde en constante évolution qu’il reflète. L’art du jeu numérique rajeunit non seulement les formes traditionnelles, mais exploite également l’esthétique et les sensibilités de l’ère numérique. Les artistes d’aujourd’hui explorent la fusion de la technologie et de la créativité, transcendant les limites des supports physiques. 

Ce changement dynamique dans le monde de l’art ouvre des possibilités infinies d’innovation et d’exploration. Il remet en question nos perceptions de l’art, nous incitant à apprécier le pouvoir créatif de la toile numérique. Qu’il s’agisse d’une table de poker représentée avec des détails saisissants ou d’une expérience interactive qui nous permet de nous mettre dans la peau de joueurs d’une époque révolue, l’art du jeu numérique brouille les frontières entre le passé et le futur.

Tracer la voie à suivre pour l’art du jeu numérique

Alors que les musées et les galeries continuent d’expérimenter l’art du jeu numérique, l’avenir s’annonce passionnant. Cette forme émergente d’expression artistique vise non seulement à préserver l’histoire, mais aussi à repousser les limites de notre capacité créatrice. 

Dans un monde où la technologie est reine et où les arts sont un symbole durable de l’expression humaine, l’art du jeu numérique comble le fossé entre les deux. Cela nous offre une chance de réimaginer, de redécouvrir et de renouer avec l’art d’une manière qui n’a jamais été possible auparavant. Alors que nous approfondissons cette renaissance de l’art numérique, le voyage ne fait que commencer et les horizons artistiques sont illimités.

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Portraits artistiques de joueurs de hazard https://www.fondation-balthus.com/portraits-artistiques-de-joueurs-de-hazard/ https://www.fondation-balthus.com/portraits-artistiques-de-joueurs-de-hazard/#respond Thu, 31 Aug 2023 12:46:47 +0000 https://www.fondation-balthus.com/?p=192 Le monde des jeux de hasard a toujours fasciné et inspiré les esprits créatifs à travers les époques. Dans l’entrelacement subtil entre l’art et le […]

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Le monde des jeux de hasard a toujours fasciné et inspiré les esprits créatifs à travers les époques. Dans l’entrelacement subtil entre l’art et le frisson du jeu, des histoires riches en émotions et en tension se sont déployées sur la toile de l’histoire. Cette exploration des « Portraits artistiques de joueurs de hasard » nous emmène dans un voyage captivant où les artistes ont saisi l’essence même de la passion, de la chance et du risque à travers leurs créations. Au fil des siècles, ces tableaux nous invitent à contempler l’univers envoûtant des jeux de hasard, où chaque coup de dé, chaque carte tirée, est un moment suspendu dans le temps.

Aujourd’hui, alors que l’évolution technologique redéfinit la façon dont nous jouons, il est intéressant de noter que même à notre époque, des joueurs intrépides cherchent leur fortune dans l’ambiance virtuelle des casinos en ligne. Parmi eux, de nombreux passionnés de jeux ont trouvé refuge dans des plateformes telles que Ma chance casino, où les roulettes tournent et les cartes sont distribuées avec la même fébrilité que sur les toiles des maîtres anciens. Cependant, la complexité de cet univers contemporain rend plus difficile leur capture sur la toile des artistes, car l’essence du jeu se déroule désormais dans le royaume immatériel du numérique. À travers cette exploration, nous plongerons dans les créations passées et actuelles, témoignant de l’intrigue intemporelle entre l’art, le jeu et la chance.

Reflet de la Passion : Joueurs sur Toile

Dans cette section, nous pénétrons dans l’univers fascinant des œuvres d’art qui capturent la passion enflammée des joueurs de hasard. De la grâce d’un coup de dés à la tension palpable autour d’une table de cartes, les artistes ont su figer ces moments d’excitation sur leurs toiles. Les expressions enfiévrées, les gestes frénétiques et les regards anxieux sont autant de témoins silencieux de cette émotion brute et authentique.

Parmi les œuvres marquantes, on ne peut ignorer le célèbre tableau « Le Tricheur à l’as de carreau » peint par Georges de La Tour au 17ᵉ siècle. Cette toile saisissante met en scène un tricheur prêt à être découvert, son visage éclairé par la lueur d’une bougie. L’artiste parvient à capturer l’instant où le tricheur tente de cacher son jeu, révélant ainsi la dualité entre le risque et la tromperie.

Un autre exemple emblématique est « Les Joueurs de cartes » de Paul Cézanne. Avec un style post-impressionniste distinctif, Cézanne dépeint des paysans concentrés autour d’une table de cartes. Chaque coup de pinceau semble refléter l’attention minutieuse portée à chaque détail, illustrant l’immersion totale des joueurs dans leur activité.

Ces artistes et bien d’autres ont transcendé le simple acte de jouer pour créer des œuvres d’art intemporelles. À travers leurs toiles, ils immortalisent la tension, la concentration et l’excitation du jeu de hasard, tout en offrant aux générations futures un aperçu captivant de l’esprit humain face aux enjeux et aux risques. Découvrons comment ces peintures sont devenues des fenêtres uniques vers l’univers des joueurs passionnés.

Jeu de Symboles : Enjeux et Significations

Dans cette section, nous plongeons au cœur de l’utilisation astucieuse des symboles et des attributs associés aux joueurs de hasard dans l’art. Les artistes ont employé ces éléments pour transmettre des significations plus profondes et pour créer des récits visuels qui vont au-delà de la simple représentation du jeu.

Les cartes à jouer, par exemple, deviennent bien plus que de simples outils de jeu. Elles se transforment en symboles de destinée, de hasard et de choix déterminants. Un exemple saisissant est « Le Caravage » de Georges de La Tour, où un joueur de cartes éclairé par une bougie tient une main de cartes, semblant hésiter dans son prochain mouvement. La lumière dramatique accentue la tension entre le contrôle et l’incertitude.

Les dés, quant à eux, représentent souvent la fortune changeante. Dans « Les Tricheurs » de Caravage, un groupe de tricheurs utilise des dés pour manipuler leurs victimes. Les dés deviennent ainsi le symbole de l’inconstance du sort et de la trahison dans un contexte de jeu.

Les objets précieux tels que les jetons et les bijoux sont aussi fréquemment présents. Ils évoquent le désir de richesse et de succès, mais soulignent également la fragilité de la fortune. Une peinture comme « Le Joueur de luth » de Caravaggio révèle le lien subtil entre le jeu et la vanité humaine, les bijoux étincelants contrastant avec le regard austère du joueur.

À travers ces symboles, les artistes transcendent la simple représentation de joueurs de hasard pour explorer des thèmes plus universels tels que le destin, la tentation et la dualité entre la chance et le risque. Ces œuvres nous incitent à réfléchir sur la signification profonde de nos actions et de nos choix, que ce soit à la table de jeu ou dans la vie quotidienne.

En Coulisses : La Vie du Joueur

Dans cette section, nous pénétrons dans les coulisses captivantes des époques où la représentation des joueurs de hasard était au cœur de l’art. Au-delà des coups de pinceau, ces œuvres offrent un aperçu précieux de la société, de la culture et de la vie quotidienne de l’époque. Les jeux de hasard, bien plus que de simples divertissements, étaient un reflet de la condition humaine et des valeurs sociales.

Au 17ᵉ siècle, par exemple, les tavernes étaient souvent le théâtre de jeux de cartes et de dés. Ces endroits devinrent des lieux de rencontres sociales et de sociabilité, où les gens se rassemblaient pour jouer, discuter et échanger des informations. L’œuvre « La Partie de cartes » de Jan Steen capture cette ambiance avec humour et réalisme, mettant en scène des joueurs concentrés autour d’une table, tandis que le chaos de la vie quotidienne continue autour d’eux.

La représentation artistique des joueurs de hasard offre également un éclairage sur les valeurs morales de l’époque. Certains tableaux soulignent les dangers de la dépendance au jeu, tandis que d’autres illustrent la tentation et les excès. « L’Homme à la pomme » de Georges de La Tour met en garde contre les plaisirs fugaces qui peuvent mener à la ruine.

Cependant, ces tableaux ne condamnent pas nécessairement les joueurs. Ils dévoilent plutôt une certaine compassion pour la complexité de l’âme humaine et les dilemmes auxquels chacun est confronté. Ils nous rappellent que même à travers les siècles, les défis et les passions de la vie humaine restent universels.

Ainsi, en scrutant ces tableaux de plus près, nous découvrons les histoires cachées derrière les personnages de joueurs de hasard. Ces peintures nous invitent à réfléchir sur notre propre condition et à trouver des résonances entre les époques, soulignant que le jeu n’est qu’un prisme à travers lequel se reflètent les facettes complexes de la nature humaine.

Savourer le Risque : Source d’Inspiration Contemporaine

Si autrefois les artistes se penchaient sur les joueurs de hasard dans des scènes de tavernes, aujourd’hui, les jeux de hasard ont trouvé un nouveau foyer : les casinos en ligne tels que « Ma chance casino ». Dans cet univers virtuel, les joueurs s’immergent dans une expérience moderne qui allie la tradition du jeu à l’innovation technologique.

Cependant, capturer ces expériences numériques sur toile s’avère être un défi différent. Les joueurs en ligne, dissimulés derrière des écrans, échappent en grande partie à l’œil vigilant de l’artiste. Pourtant, certains créateurs contemporains relèvent ce défi avec brio. Ils capturent l’essence du jeu en ligne à travers des compositions abstraites, des explosions de couleurs et des formes dynamiques, exprimant l’excitation et la tension du jeu dans un contexte numérique.

Un exemple illustrant cette évolution est l’œuvre « Virtual Rush » de Léa Smith, où des lignes fluides et des teintes vibrantes évoquent l’adrénaline des jeux de hasard en ligne. De même, « Pixels of Luck » de Marc Dupont utilise des motifs géométriques pour refléter la structure algorithmique des jeux en ligne, mettant en lumière la rencontre entre la technologie et l’instinct du joueur.

À travers ces créations contemporaines, nous réalisons que même dans un monde virtuel en constante évolution, l’essence du jeu et du risque continue d’inspirer les artistes. Les casinos en ligne, comme « Ma chance casino », ne sont plus seulement des plateformes de jeu, mais des terrains fertiles pour l’exploration artistique, où la passion du jeu se marie à l’innovation artistique. Cela souligne une fois de plus que l’art et le jeu, qu’ils soient traditionnels ou numériques, restent des reflets profonds de la nature humaine, de ses rêves et de ses aspirations.

Conclusion

En explorant les « Portraits artistiques de joueurs de hasard », nous avons traversé les époques pour contempler un univers captivant. Les artistes ont saisi bien plus que l’acte de jouer – ils ont capturé les émotions humaines et les dilemmes moraux qui se cachent derrière chaque jeu. Aujourd’hui, alors que les jeux de hasard évoluent vers le numérique avec des casinos en ligne comme « Ma chance casino », l’art continue de s’inspirer de cette interaction. Ces portraits, qu’ils soient sur toile ou écran, nous rappellent que le jeu est une métaphore de notre désir constant de défier le destin et de trouver notre place dans le hasard et le risque.

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L’art de l’Egypte ancienne https://www.fondation-balthus.com/lart-de-legypte-ancienne/ Wed, 28 Apr 2021 07:35:26 +0000 https://www.fondation-balthus.com/?p=18 La pyramide de Khéops L’art magnifique de l’Égypte ancienne a laissé une trace indélébile dans l’histoire de la culture mondiale. Il s’agit probablement de l’une […]

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La pyramide de Khéops

L’art magnifique de l’Égypte ancienne a laissé une trace indélébile dans l’histoire de la culture mondiale. Il s’agit probablement de l’une des cultures les plus inhabituelles, les plus mystérieuses et les plus brillantes de la planète. La plupart des œuvres d’art de l’Égypte ancienne sont nées en rapport avec les croyances religieuses des anciens Égyptiens. Ils croyaient fermement que l’âme humaine, après sa mort, continue d’exister et visite de temps en temps son corps. C’est pourquoi les Égyptiens préservaient les corps des morts avec tant de soin : ils les embaumaient et les conservaient dans des structures funéraires sécurisées – les pyramides. Les pyramides égyptiennes sont les chefs-d’œuvre de l’art de la construction de l’Égypte ancienne. Elles ont été construites pour les souverains du pays – les pharaons – et ont commencé à être construites alors qu’ils étaient encore en vie. Les anciennes pyramides égyptiennes frappent l’imagination par leur taille et leur précision géométrique. Il est surprenant de voir comment les énormes blocs de pierre ont été taillés dans la roche, traînés et mis en place – sans technologie moderne. Certes, il a fallu des milliers et des milliers d’esclaves. Depuis plus de quarante siècles se dresse la plus haute pyramide d’Égypte, – le pharaon Khéops, – impeccablement régulière, tétraédrique, elle n’a toujours pas d’égale en taille parmi les édifices en pierre du monde entier. Sa hauteur – 146 mètres, et la longueur de la base de chaque face – 230 mètres.

Le pharaon Toutankhamon

Les artisans égyptiens ont créé de nombreuses sculptures magnifiques, simples et majestueuses. Ils étaient faits de bois peint ou de pierre polie.

Le couple debout

Les sculptures égyptiennes sont très faciles à distinguer car elles ont été réalisées selon une norme unique. La statue actuelle présente une figure droite avec la tête haute, la jambe gauche tendue vers l’avant et les bras plaqués contre le torse. Un personnage assis a les mains symétriquement posées sur les genoux ou un bras plié au niveau du coude, le torse droit et les yeux dirigés vers le lointain. En général, la statue était fidèle à la ressemblance humaine, même si elle était embellie.

Le Grand Sphinx

Près des pyramides s’élevaient généralement les temples en l’honneur des dieux. Des sentiers menaient aux portes du temple, le long desquelles se dressaient les sphinx – d’énormes statues majestueuses au corps de lion et à la tête d’homme ou de bélier. La frontière du désert est toujours gardée par le colossal Grand Sphinx, un lion au visage du pharaon Chephren – le plus ancien de tous les innombrables sphinx égyptiens.

Néfertiti dans sa jeunesse

La floraison particulière de l’art égyptien a eu lieu à l’époque du Nouvel Empire, au 14e siècle avant J.-C., sous le règne du pharaon Ehnaton. Magnifiques images sculpturales d’Ehnaton, de son épouse Néfertiti et de leurs filles, créées dans l’atelier du sculpteur Tumess.

Deux sculptures de Néfertiti sont particulièrement remarquables. Le premier, resté inachevé, un buste en grès, représente la reine très jeune. Seul son jeune âge correspond à une sculpture aussi douce du visage de la vierge. La jeune fille sourit un peu, comme si elle était en train de s’endormir langoureusement au printemps.

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L’art ancien https://www.fondation-balthus.com/lart-ancien/ Sun, 06 Dec 2020 06:51:00 +0000 https://www.fondation-balthus.com/?p=8 Nous pensons que les anciens peuples étaient stupides et primitifs. Ils ne savaient pas comment faire. Mais regardez ces dessins sur les parois des grottes, […]

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Nous pensons que les anciens peuples étaient stupides et primitifs. Ils ne savaient pas comment faire. Mais regardez ces dessins sur les parois des grottes, ils ont plusieurs dizaines de milliers d’années (pensez à ce chiffre). Beaucoup d’entre nous, si intelligents, si avancés, si savants et si habiles, seraient capables de représenter le bison blessé, de représenter non seulement la structure et les proportions correctes, mais aussi d’apporter au spectateur sa douleur, de montrer qu’il est encore vivant et qu’il ressent tout ! Je pense que les gens n’étaient pas plus stupides que nous, mais ils n’avaient pas d’expérience, pas de livres pour apprendre beaucoup de choses. Cependant, ils étaient capables d’observer et de tirer des conclusions et, sur la base de ces conclusions, ils ont appris et enseigné aux autres. C’est peut-être ainsi que l’art est apparu.

Les gens fabriquaient les outils nécessaires et certains récipients sans se préoccuper de leur apparence. Mais quelqu’un a amélioré ces articles, tout d’abord en les rendant plus pratiques. Ils ont essayé de les rendre plus pratiques, puis encore plus beaux. Ceux qui ne parvenaient pas à le faire eux-mêmes se voyaient demander de le faire par ceux qui étaient capables de faire ce travail mieux, plus pratique et plus beau. C’est probablement ainsi que sont apparus les artistes et les objets d’art.

Les œuvres d’art les plus anciennes parvenues jusqu’à nous ont été créées il y a environ 40 à 20 000 ans, à l’âge de pierre. Aux objets d’usage quotidien – outils en pierre et récipients en argile – les gens ont donné une forme artistique, c’est-à-dire qu’ils ont embelli ces sujets. Les peuples primitifs ont représenté des scènes de chasse et de loisirs sur les murs des grottes avec de la peinture et des sculptures en pierre. Ces images sont appelées peintures rupestres ou pétroglyphes.

Les gens croyaient à la magie, ils pensaient que si l’on dessine un animal transpercé par une flèche, la chasse sera réussie. C’est ainsi qu’on a retrouvé dans la grotte d’Altamira (Espagne), sur le plafond, le dessin d’un bison blessé, réalisé avec une étonnante habileté, avec une connaissance de l’anatomie et des proportions. Et avec quelle habileté, avec quelle vraisemblance les animaux qui courent sont représentés, quelles lignes souples le corps est dessiné ! Un artiste contemporain envierait ce dessin.

Dessin rupestre d’un mammouth

Dans l’Antiquité, les peintures étaient composées de colorants minéraux mélangés à de l’eau, de la sève végétale et de la graisse animale. Ils les vénéraient comme des divinités, tandis que les peintures rupestres étaient faites de pierre et d’os. L’argile, le bois et plus tard le bronze étaient utilisés pour fabriquer de la vaisselle et d’autres objets du quotidien.

Personne ne peut dire exactement quand, où et pourquoi l’art a « commencé ». Il n’est pas né à un moment historique strictement défini, mais s’est progressivement développé à partir du « non-art », façonné et modifié en même temps que la personne qui l’a créé.

La porte d’Ishtar

Le territoire de l’actuel Irak abritait l’ancien État sumérien de Mésopotamie (Proche et Moyen-Orient). C’est en Mésopotamie qu’ont émergé les premiers États de la planète. C’est de là qu’est née la culture, qui a également atteint l’Europe. Des temples avec des tours ont été construits dans les villes de Mésopotamie. Il y avait une coutume selon laquelle chaque souverain se construisait un nouveau palais. Parfois, il y avait environ deux cents chambres. Les habitants de la Mésopotamie avaient appris à fabriquer des arcs et des voûtes – des plafonds semi-circulaires. Les murs étaient décorés de reliefs convexes représentant des batailles triomphantes ou des scènes de la vie de la cour. Sur les murs également, les motifs des briques vernissées brillantes ont été réalisés : taureaux, lions, fleurs, bêtes fantastiques appelées à protéger des esprits malveillants.

De telles images, par exemple, décoraient la porte de la ville d’Ishtar à Babylone. En Mésopotamie, on a également créé des figures de personnes et d’animaux moulées dans l’argile ou sculptées dans la pierre. La pierre a été apportée d’autres endroits. Il est certain que les figures humaines des peintures murales les plus anciennes étaient quelque peu raides et maladroites, et que les images sculpturales étaient plutôt grossières. Les arts visuels ont atteint leur apogée au 6e siècle avant J.-C. à Babylone (l’actuel État d’Irak). Au même siècle, Babylone a été détruite par les conquérants perses. La célèbre porte d’Ishtar a également été détruite, mais au XXe siècle, elle a été reconstruite à partir des parties restantes trouvées parmi les ruines lors des fouilles. Malheureusement, ils ont eux aussi été détruits.

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Art de la Grece antique. L’Antiquite https://www.fondation-balthus.com/art-de-la-grece-antique-lantiquite/ Mon, 16 Nov 2020 07:06:00 +0000 https://www.fondation-balthus.com/?p=11 Sculpture en relief de la Grèce antique L’art de la Grèce antique et de la Rome antique, du 9e-10e siècle avant Jésus-Christ au 4e siècle […]

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Sculpture en relief de la Grèce antique

L’art de la Grèce antique et de la Rome antique, du 9e-10e siècle avant Jésus-Christ au 4e siècle après Jésus-Christ, a eu la plus grande influence sur la culture des générations suivantes. La Grèce antique, un petit morceau de terre dans la Méditerranée, a été le berceau de la culture antique.C’est ici qu’est né et a prospéré le « miracle grec » – une culture spirituelle géante qui a conservé son impact et son charme pendant des millénaires. La culture grecque antique a eu une influence décisive sur le développement de la culture romaine antique, qui en était le successeur direct. La culture romaine est devenue la phase suivante et une variante spéciale de la culture antique unifiée. La beauté calme et majestueuse de l’art antique a servi de modèle pour les périodes ultérieures de l’histoire de l’art.Il y a eu trois périodes dans l’histoire de l’art de la Grèce antique : l’archaïque (VIIe-VIe siècles avant J.-C.) ; le classicisme (Ve-VIe siècle avant J.-C.) ; l’hellénisme (IIIe-Ie siècle avant J.-C.).

Parthénon

Les magnifiques structures de la Grèce antique étaient des temples. Les ruines des temples les plus anciens appartiennent à l’ère archaïque, lorsque le calcaire jaunâtre et le marbre blanc ont commencé à être utilisés. Le temple reposait généralement sur une base en gradins. Elle consistait en une pièce sans fenêtre où était placée la statue de la divinité, le bâtiment était entouré d’une ou deux rangées de colonnes.

Les ruines du palais avec des colonnes doriques

Chapiteaux décorés des colonnes corinthiennes

Les colonnes étaient un élément indispensable des constructions de la Grèce antique. À l’époque archaïque, les colonnes étaient fortes, lourdes et légèrement évasées vers le bas – ce style de colonnes était appelé dorique. À l’époque classique, le style ionique des colonnes était utilisé – les colonnes sont plus élégantes, plus fines, le sommet est décoré de boucles – les volutes. À l’époque hellénistique, l’architecture a commencé à rechercher l’opulence. Il y avait un style corinthien de colonnes – elles sont devenues élégantes, minces, élégantes, richement décorées d’ornements floraux. Le système de colonnes et de plafonds dans la Grèce antique était appelé un ordre. Chaque style correspond à son propre ordre, qui a ses propres caractéristiques et est nommé comme un style – Dorique, Ionique et Corinthien dans l’art de la Grèce antique.

L’Acropole

L’épanouissement de l’architecture grecque est arrivé à l’ère classique (v siècle av. J.-C.), à l’époque de Périclès. Il a lancé des travaux de construction grandioses à Athènes. Ruines de la construction la plus importante de la Grèce antique – l’Acropole. Même ces ruines peuvent vous donner une idée de la beauté de l’Acropole à cette époque.En haut de la colline, on accède au large escalier de marbre.

Temple d’Erechtheion

L’Acropole était entourée de nombreux temples, dont le plus central est le Parthénon, entouré de 46 colonnes. Les colonnes sont faites de marbre rouge et bleu. La couleur des colonnes, une dorure légère, donne au temple un caractère festif. Le sens des proportions, la précision des calculs, la beauté des finitions, tout cela fait du Parthénon une œuvre d’art irréprochable. Même aujourd’hui, des millénaires plus tard, détruit, le Parthénon fait une impression indélébile. Le dernier bâtiment de l’Acropole était le temple dédié à Athéna, Poséidon et au roi mythique Erechtheion, qui était appelé le temple Erechtheion.

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